Les désastres miniers Canadiens et leurs répercussions à long terme
par Laurel Broens

Laurel Broens
Historienne contributrice
Laurel est diplômée du programme de maîtrise en bibliothéconomie et en sciences de l’information de l’Université de l’Alberta et détient un baccalauréat en économie et un baccalauréat en études religieuses de l’Université de Calgary. Elle travaille dans le domaine de la gestion de l’information depuis plus de dix ans, dans le cadre d’une carrière couvrant les bibliothèques publiques et universitaires et la gestion des documents gouvernementaux et juridiques. Laurel est fière d’être membre de l’Alberta Union of Provincial Employees (AUPE) et est la présidente actuelle de la section 002 de l’AUPE, qui représente plus de 4 700 travailleurs des services administratifs et des programmes du gouvernement de l’Alberta dans la région d’Edmonton. Dans ses temps libres, Laurel gère le compte Twitter populaire sur l’histoire du travail @labour_girl.
L’industrie minière est active sur le territoire aujourd’hui appelé Canada depuis la fin des années 1700, et constitue l’une des plus grandes industries au pays à ce jour[i]. Les avantages de l’exploitation minière, tant pour l’économie que pour les ressources du pays, viennent cependant avec un coût, notamment l’évacuation forcée des peuples autochtones hors de leurs territoires traditionnels, l’exploitation des travailleurs, menant souvent à des décès, maladies et blessures, et la destruction de l’environnement[ii]. Dans cet article, nous nous pencherons sur trois cas, parmi de nombreux autres, où des projets miniers canadiens ont mené à la catastrophe : en 1914, l’explosion dans la mine de Hillcrest en Alberta, qui à ce jour demeure l’accident minier le plus meurtrier du Canada; en 1992, l’explosion d’une bombe dans la mine Giant des Territoires du Nord-Ouest, incident qui survient en plein lockout, et en 2014, l’effondrement du bassin de résidus de Mount Polley en Colombie‑Britannique, qui a provoqué un désastre environnemental à grande échelle dont les effets se font encore sentir aujourd’hui.
Explosion dans la mine de Hillcrest (Alberta, 1914)

Le matin du 19 juin 1914, 235 hommes entrent dans la mine de Hillcrest par le côté albertain du col Crowsnest pour une autre journée de dur labeur. Ils ignorent que 189 d’entre eux y trouveront la mort plus tard dans la soirée, victimes de la catastrophe minière la plus meurtrière de l’histoire du Canada.
La mine de Hillcrest est découverte en 1900 par le prospecteur américain Charles Plummer Hill, qui en lance l’exploitation en 1905. Quatre ans plus tard, Hill vend la mine à un groupe de promoteurs tout en continuant de siéger au conseil d’administration. En 1914, Hillcrest emploie 377 hommes qui touchent un salaire moyen de 125 $ par mois[iii]. La plupart des travailleurs vivent dans la ville voisine de Hillcrest, dont la population grimpe à près de 1 000 habitants depuis l’ouverture de la mine.
En raison d’une faible demande en charbon, typique de la saison, la mine ferme les 17 et 18 juin 1914, mais les inspections de routine se poursuivent selon l’horaire. Lorsqu’elle ouvre à nouveau, le 19 juin, 228 hommes entrent dans la mine pour le quart de travail de 7 h, et sept autres hommes iront les rejoindre deux heures plus tard[iv]. À environ 9 h 40, la mine est secouée par une explosion si puissante qu’elle détruit un épais mur de béton au‑dessus du sol[v] et endommage un grand ventilateur électrique installé devant la porte no 1 afin d’évacuer les gaz qui s’accumulent dans la mine. Un électricien à l’esprit vif se dépêche de réactiver le ventilateur, un geste qui sauvera sans doute la vie de quelques hommes qui parviennent à remonter à la surface. Pendant ce temps, constatant que l’ouverture no 1 est entièrement bloquée par des débris rocheux, les hommes travaillant en surface essaient tant bien que mal de déblayer la porte no 2[vi].
Le premier groupe de secouristes, ignorant les dangers d’asphyxie, entre dans la mine, sans protection. Vers 10 h, des secours arrivent de la ville voisine de Blairmore, avec des masques à oxygène pour les secouristes[vii]. Vers midi, les derniers survivants sont extraits de la mine, mais 189 hommes y sont toujours coincés. Il faudra près d’une semaine pour récupérer leur corps. Un des hommes, Sidney Bainbridge, ne sera jamais retrouvé. Ces hommes laissent derrière eux de grandes familles : 400 enfants seront ainsi privés de leur père par la catastrophe[viii].

Des personnes attendent que les corps soient récupérés après une explosion survenue dans la mine de charbon Hillcrest, Crowsnest Pass, 18 juin 1914. Image reproduite avec l’aimable autorisation de l’Université de Calgary.

Des cercueils dans des fosses communes. Une explosion survenue dans la mine de charbon Hillcrest, Crowsnest Pass, le 18 juin 1914, a coûté la vie à 189 hommes. Image reproduite avec l’aimable autorisation de l’Université de Calgary.
Le juge du tribunal itinérant, Arthur A. Carpenter, sera rapidement nommé à la tête de la commission d’enquête sur les causes du désastre. Les travaux de la commission commencent le 2 juillet. Avant de formuler leurs conclusions, les membres de la commission entendront de nombreux témoins, notamment l’ingénieur en chef des charbonnages de Hillcrest, William Hutchison, des employés qui sont témoins de la catastrophe et des experts en inspection minière[ix]. Pendant ce temps, des échantillons de poussière de charbon de la mine sont envoyés aux laboratoires du département de l’intérieur des É.-U., à Denver au Colorado, aux fins d’analyse. On déterminera plus tard que la poussière était hautement explosive[x]. Carpenter publie son rapport final le 20 octobre et conclut que la catastrophe a été causée par l’explosion d’un gaz, dont l’origine et la source demeurent incertaines, et qui a été exacerbée par l’embrasement des poussières de charbon dans toute la mine[xi].
Même si les activités de la mine reprennent peu de temps après la catastrophe, sans que l’on prenne de réelles mesures de sécurité, les lois sur les mines de l’Alberta seront mises à jour pour inclure des dispositions visant à mieux contrôler la poussière de charbon, et la province augmentera ses investissements dans l’éducation sur l’exploitation minière et la formation aux secouristes. Grâce à une combinaison des indemnités des travailleurs, de dons des gouvernements fédéral et provincial, et de dons privés, chaque veuve reçoit 20 $ par mois, jusqu’à un maximum de 1 800 $ (environ 46 000 $ en dollars de 2023)[xii]. En 1926, une seconde déflagration meurtrière déchire la mine, tuant deux hommes. La mine de Hillcrest poursuivra ses opérations jusqu’au 1er décembre 1949 : elle sera alors définitivement fermée, et ses entrées, scellées[xiii].
Seulement disponible en anglais.
Explosion d’une bombe dans la mine Giant (Territoires du Nord-Ouest, 1992)

La mine d’or Giant, située au nord de Yellowknife, dans les Territoires du Nord‑Ouest, entre en production en 1948[xiv]. En 1990, confrontée à d’importants problèmes financiers, la Giant Yellowknife Mines Limited vend plusieurs actifs canadiens, dont la mine Giant, à Royal Oak Mines pour la somme de 33 millions de dollars. Royal Oak adopte rapidement de nombreuses mesures visant à réduire les coûts, dont l’élimination de postes et le remplacement du personnel de gestion et à la direction[xv]. À l’époque, la mine employait plus de 200 travailleurs syndiqués représentés par la section locale 4 de la Canadian Association of Smelter and Allied Workers (CASAW)[xvi].
En 1992, la mine est déficitaire et la relation entre le syndicat et la direction devient de plus en plus tendue. En avril 1992, le comité de négociation de la CASAW conclut un accord de principe qui prévoit le gel des salaires, avec option de renégociation après trois ans si les prix de l’or remontent. De plus, les avantages sociaux des travailleurs sont diminués, la prime au travail de fin de semaine est supprimée et la fréquence des inspections de sécurité est réduite. Insultés par cette offre, les membres du syndicat rejettent l’entente[xvii]. Le 22 mai, la journée avant la grève que prévoyaient déclencher les travailleurs, la direction les met en lockout avec l’intention de faire venir des travailleurs de remplacement[xviii]. Plusieurs membres du syndicat traverseront les lignes de piquetage et continueront de travailler pendant le lockout[xix].

Dès les premières heures, le lockout donne lieu à des affrontements violents, les travailleurs lancent des roches, déclenchent des incendies et sabotent l’alimentation électrique de la mine. Ces actions poussent les propriétaires de la mine à remplacer leurs gardes de sécurité par des agents Pinkerton, une entreprise américaine qui a la réputation de briser les mouvements de grève dans le but d’intimider les travailleurs[xx]. Le 14 juin, une émeute éclate lorsqu’un groupe de travailleurs en grève prend la mine d’assaut, endommageant le matériel et blessant les gardes de sécurité. Dans les mois qui suivront, un groupe de grévistes qui se fait appeler les « cowboys cambodgiens » entre plusieurs fois dans la mine par effraction pour voler et allumer des explosifs, et inscrire des messages menaçants dans les tunnels avec de la peinture en aérosol[xxi].
Le matin du 18 septembre 1992, une explosion secoue la mine, tuant sur le coup neuf hommes à bord d’un wagon. Six des hommes sont des membres de la CASAW qui ont traversé les lignes de piquetage, alors que les autres sont des briseurs de grève. La GRC détermine rapidement qu’une bombe a été délibérément posée près des rails et ouvre une enquête pour meurtre.

Après une enquête de 13 mois, la GRC cible son principal suspect, Roger Warren, un homme de 49 ans. La nuit avant l’explosion, Warren, qui possède une paire de bottes dont l’empreinte correspond à celle trouvée sur la scène du crime, se trouve sur la ligne de piquetage. Lors d’un interrogatoire de police, en octobre 1993, Warren avoue avoir posé la bombe en signe de mépris pour les « briseurs de grève »[xxii]. Pendant le procès, en 1994, Warren tentera de revenir sur cette confession, mais il sera tout de même reconnu coupable de neuf chefs d’accusation de meurtre au second degré. En 2003, il fait une nouvelle confession et admet avoir agi seul. Warren bénéficiera d’une libération conditionnelle totale en 2016 après 20 ans de prison, et mourra trois ans plus tard[xxiii].
Pendant ce temps, le Conseil canadien des relations industrielles tient une audience et établit que Royal Oak a commis trois infractions pour des négociations de mauvaise foi, la plus grave étant la mise à pied de 49 travailleurs pendant la grève[xxiv]. En novembre 1993, le Conseil ordonne la fin du lockout[xxv] et oblige Royal Oak à soumettre à nouveau l’entente de principe originale. Cette fois‑ci, les membres du syndicat votent massivement en faveur de l’entente[xxvi].
Après plus de 50 ans d’exploitation, la mine Giant ferme ses portes pour de bon en 2004. Après la fermeture, une évaluation environnementale révèle que le site est contaminé par plus de 237 000 tonnes de poussière de trioxyde de diarsenic, une substance toxique[xxvii]. En 2014, on détermine qu’il est trop dangereux d’extraire l’arsenic et on décide de l’enterrer et de le congeler dans des caissons souterrains. La Première Nation dénée Yellowknives remet en doute le processus d’assainissement de la mine et exprime ses préoccupations sur la condition du site et la proposition d’entreposer l’arsenic sous terre. Cependant, peu de choses ont changé depuis et la mine demeure l’un des sites les plus contaminés du Canada[xxviii].
Seulement disponible en anglais.

L’effondrement du bassin de résidus de Mount Polley (Colombie-Britannique, 2014)
Même si les technologies modernes et les normes de sécurité rehaussées ont contribué à atténuer les dangers de l’exploitation minière, les effets environnementaux de ces activités ont eux aussi mené à des catastrophes. Un des incidents les plus dévastateurs a eu lieu le 4 août 2014, lorsqu’une brèche dans un bassin de résidus de la mine de Mount Polley, en Colombie‑Britannique, entraîne le déversement de plus de 25 mètres cubes d’eaux usées contaminées, que l’on appelle résidus, dans le lac Quesnel, le ruisseau Hazeltine et d’autres cours d’eau où les résidents puisent leur eau potable[xxix]. Selon Environnement Canada, les eaux contaminées de Mount Polley contenaient de l’arsenic, du plomb et d’autres métaux lourds[xxx].

Deux jours après la fuite, le gouvernement de la Colombie‑Britannique déclare l’état d’urgence et impose une interdiction de consommer l’eau des réseaux hydrographiques Quesnel et Cariboo. Le gouvernement ordonne également à la Mount Polley Mining Corp., appartenant à Imperial Metals, d’empêcher tout autre déversement de contaminants et de produire des évaluations des impacts environnementaux ainsi que des plans de nettoyage[xxxi]. Le ministère de l’Environnement de la C.-B. avait maintes fois averti Imperial Metals que le niveau des eaux usées dans les bassins de résidus était trop élevé, le dernier avertissement datant seulement du mois de mai 2014[xxxii].
En juillet 2016, la province annonce une mise à jour du code minier de la C.-B. afin de prévenir de tels désastres environnementaux. Les changements prévoient des normes de conception plus rigoureuses pour l’entreposage des résidus et l’obligation, intégrée aux demandes de permis miniers, de décrire les plans d’atténuation des risques associés aux installations d’entreposage des résidus et aux digues[xxxiii]. En juin 2022, le vérificateur en chef des mines de la C.-B. constate que même si ces changements ont, en règle générale, amélioré la gestion des déchets miniers, ils ne sont pas mis en œuvre de manière uniforme dans les installations qui ne sont plus exploitées[xxxiv].
Huit ans après ce déversement, en 2022, l’organisme provincial chargé de délivrer les permis et de réglementer l’industrie, Engineers and Geoscientists British Columbia, prendra des mesures disciplinaires contre trois ingénieurs. Les anciens ingénieurs Todd Martin et Stephen Rice sont condamnés à payer 225 500 $ pour conduite non professionnelle et non conforme aux bonnes pratiques d’ingénierie, et l’ingénieure subalterne, Laura Fidel, sera temporairement suspendue, avec obligation de suivre une formation additionnelle. Engineers and Geoscientists BC a également mis à jour les lignes directrices de la pratique professionnelle, précisé les tâches et organisé des colloques de perfectionnement professionnel[xxxv].
Un rapport indépendant a montré que le bassin de résidus avait été construit sur un lac glaciaire en pente, ce qui a contribué à affaiblir ses fondations. La conception du bassin ne tenait pas suffisamment compte du drainage et de l’érosion. Cependant, aucune accusation n’a été portée contre Imperial Metals dans cette affaire, qui demeure à ce jour le plus important déversement minier de l’histoire du Canada[xxxvi]. Même si les contaminants se sont rapidement déposés au fond des lacs et cours d’eau, de petites particules sont encore détectables aujourd’hui[xxxvii].
Seulement disponible en anglais.
[i] John Sandlos et Arn Keeling, « Exploitation minière », L’encyclopédie canadienne (2015).
[ii] John Sandlos et Arn Keeling, Mining Country: A History of Canada’s Mines and Miners, pg.8.
[iii] Frank Anderson, Canada’s Worst Mine Disaster, pg.5–6.
[iv] Steve Hanon, The Devil’s Breath: The Story of the Hillcrest Mine Disaster of 1914, pg.106–109.
[v] « Canada’s Deadliest Mining Disaster », Alberta.ca.
[vi] Anderson, pg.15–17.
[vii] Ibid., pg.23.
[viii] Ibid., pg.39–41.
[ix] Hanon, pg.196–219.
[x] Ibid., pg.247.
[xi] Ibid., pg.252.
[xii] Ibid., pg.260–263.
[xiii] Anderson, pg.44.
[xiv] Ryan Silke, « The Operational History of Mines in the Northwest Territories, Canada », Yellowknife Historical Society, pg.246.
[xv] Ibid., pg.266.
[xvi] Richard Foot, « Meurtres de la mine Giant », L’encyclopédie canadienne.
[xvii] Sandlos et Arn, Mining Country, pg.181.
[xviii] Emily Blake, « Gold, Arsenic and Murder: A Look at the Complex History of N.W.T.’s Giant Mine » , Toronto Star.
[xix] Silke, « The Operational History of Mines in the Northwest Territories, Canada » , pg.267.
[xx] Foot, « Meurtres de la mine Giant » .
[xxi] Blake, « Gold, Arsenic and Murder » .
[xxii] Foot, « Meurtres de la mine Giant » .
[xxiii] Rachel Zelniker, « A City Divided » , CBC.
[xxiv] Ibid.
[xxv] Blake, « Gold, Arsenic and Murder » .
[xxvi] Silke, « The Operational History of Mines in the Northwest Territories, Canada » , pg.267.
[xxvii] Charlotte Morritt-Jacobs, « Clean-Up of Notorious Giant Mine in Yellowknife Pegged at $1B, to Take Longer Than Expected » , APTN National News.
[xxviii] Sandlos et Arn, Mining Country, pg.208–209.
[xxix] « Mount Polley Mine Tailing Dam Breach » , Gouvernement de la Colombie-Britannique.
[xxx] Yvette Brend, « 7 Years Later, 2 Engineers Face Discipline for Actions That Led to Mt. Polley Mine Disaster » , CBC.
[xxxi] Dene Williams et Kirk Moore, « Mount Polley Mine Tailings Spill: Imperial Metals Could Face $1M Fine » , CBC.
[xxxii] Jenni Sheppard, « Mount Polley Mine Tailings Pond Breach Followed Years of Government Warnings » , CBC.
[xxxiii] Dirk Meissner, « B.C. Mining Code Strengthened to Prevent Disasters Like Mount Polley » , CBC.
[xxxiv] La presse canadienne, « Regulator Fines Engineers 8 Years after Mount Polley Disaster in B.C. » , CTV News Vancouver.
[xxxv] Ibid.
[xxxvi] Dirk Meissner, « Mount Polley Mine Disaster 5 Years Later; Emotions, Accountability Unresolved » , CBC.
[xxxvii] Lee, « Mount Polley Mine Tailings Present in Quesnel Lake Water Eight Years after Big Spill » , L’Université de la Colombie-Britannique.
Bibliographie
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