Mise en forme et édition
Écrire à haute voix
L’un des pièges dans lequel il est inévitable de tomber lorsque vous créez un récit est de vous perdre dans les mots. Plus on travaille sur quelque chose, plus on a des difficultés à voir ce qui est tout juste en face de nous. Cette « cécité des mots » arrive à tout le monde, mais il y a un excellent moyen de lutter contre elle.
Lisez votre travail à haute voix. À vous-même, pas à quelqu’un d’autre. Vous ne jouez pas sur scène. Vous écoutez sans jugement pour voir comment vos mots et vos idées coulent ensemble. C’est aussi une des meilleures façons de trouver des fautes d’orthographe, des fautes de frappe et de relever des passages qui sont confus, verbeux, ou tout simplement mauvais.
Lire à haute voix est un excellent moyen de découvrir où votre récit perd le fil et commence à divaguer. Imprimez une ébauche sur papier et lisez-la avec un stylo à la main. Lorsque vous tombez sur des erreurs, des mots manquants ou une formulation maladroite, marquez les pages à corriger plus tard.
Si votre projet utilise des visuels, tels qu’une exposition de photos, des vidéos ou un site Web, imprimez un scénarimage des images accompagnées de narration, de texte ou de légendes. Lorsque vous lisez, regardez les images qui accompagnent le texte pour vous assurer que la connexion entre les deux est claire, et que vous n’avez pas oublié quelques idées importantes.
Vous serez choqués de voir à quel point il y a des choses cachées dans vos pages qui ont besoin de votre attention. Faites-le !
Orthographe
Vérifiez votre orthographe. Vérifiez-le à nouveau. Demandez à quelqu’un d’autre de le vérifier. Encore une fois. Il y aura toujours des erreurs, mais il y en aura moins.
Vous allez faire des erreurs. Vous avez déjà fait des erreurs. Acceptez cela maintenant et obtenez de l’aide pour les trouver. Tout le monde doit le faire. Tout le monde. Méfiez-vous également des correcteurs orthographiques intégrés aux programmes de traitement de texte. Ils sont très pratiques, mais ils font souvent des erreurs.
Il est parfois difficile de voir toutes les fautes de frappe et d’orthographe qui se cachent dans un texte. Planifiez un moyen de traquer ces erreurs qui ne repose pas uniquement sur un programme de traitement de texte intégré. Il s’agit d’une autre bonne raison de Collaborer.
Collaborer
Collaborer en échangeant des idées de narration est une partie essentielle du processus créatif. Découvrez ce que font les autres. Cherchez des idées et des ressources que vous avez manquées. Ne laissez pas la timidité ou la prudence vous empêcher de voir ce qui se fait ailleurs, et la façon dont les autres racontent leurs récits. Lorsque vous ouvrez la porte à la collaboration, cela vous rendra, vous et votre travail, plus fort.

Comme la remarquable Helen Keller a dit,« Seuls nous pouvons faire si peu; ensemble nous pouvons en faire tellement. »
Kill your darlings : Tuez ce que vous aimez
Kill your darlings : « Tuez ce que vous aimez » signifie se débarrasser des éléments les plus précieux et complaisants de votre récit pour le plus grand bien commun. Ce sont les idées qui vous semblent intelligentes, drôles, dramatiques ou belles. Elles sont généralement les parties dont vous êtes le plus fier et que vous ne pouvez pas imaginer couper, c’est pourquoi on les appelle vos darlings, vos « chéris » en anglais. Méfiez-vous des pires d’entre elles. Ces parties sont des distractions, et elles diluent votre travail.
Il est toujours préférable d’être plus simple.
Vérifiez vos sources
Confirmez que vous avez toutes les informations nécessaires pour retracer vos pas afin de trouver, de citer et de retrouver toutes les références, les citations, les photos et tout autre élément que vous avez utilisés comme source dans la création de votre récit. Vous n’aurez peut-être pas besoin d’inclure toutes ces informations, mais vous devez y avoir accès quand et si le besoin se fait sentir.
Une seule direction
Tout ce qui apparaît dans un bon récit solide ajoute quelque chose. Tout doit être là pour une raison. Rien n’est arbitraire ou décoratif. Il vaut mieux avoir moins de texte et de pages, moins de remplissage et plus de substance.
Si quelque chose n’ajoute rien au récit général et apparaît peut-être seulement pour remplir l’espace de la page, débarrassez-vous en. Pour chaque page (et panneau ou scène) dans votre récit, posez-vous les questions suivantes :
- Est-ce que mon contenu est simple et clair?
- Est-ce que mon texte est facile à lire?
- Est-ce que la mise en page est équilibrée et agréable à regarder?
- Est-ce que chaque page de mon récit reprend là où la page précédente s’est arrêtée, et la page actuelle encourage-t-elle le lecteur à vouloir savoir ce qui va se passer ensuite?
- Est-ce que tout pointe dans la même direction? Est-ce que toutes les pages disent quelque chose sur le même récit? Une direction uniquement.
Vous voulez répondre Oui à toutes ces questions.
25 mots ou moins
Lorsque vous pouvez résumer votre récit en 25 mots ou moins, vous aurez un sens clair et évident de ce dont il s’agit, et la façon dont vous le présentez reflétera votre confiance.
En attendant, continuez à travailler.« Vous ne comprenez pas vraiment quelque chose à moins que vous puissiez l’expliquer à votre grand-mère ». – Einstein