Citez

Un moment déterminant de l’histoire du Canada, le centenaire de l’insuline

Par FRDJ

FRDJ est le plus important organisme mondial de financement de la recherche sur le diabète de type 1 (DT1). Notre mission est d’accélérer les percées médicales et technologiques pour guérir, prévenir et traiter le DT1 et les complications qui en découlent. Pour ce faire, FRDJ a, depuis sa fondation, investi plus de 3 milliards de dollars canadiens dans des projets de recherche. Notre organisme existe grâce aux efforts et aux réseaux de personnes qui agissent au sein de leurs collectivités et qui collaborent avec d’autres régions pour maximiser l’impact des campagnes de levée de fonds et qui unissent leurs forces à l’échelle nationale pour mettre en commun et à profit les ressources, la passion et l’énergie de ses membres. Nous collaborons avec des institutions universitaires, des gouvernements et des partenaires corporatifs et de l’industrie pour élaborer et fournir un ensemble varié de thérapies novatrices aux personnes atteintes de DT1. Notre personnel et nos bénévoles, situés partout au Canada et dans six organismes internationaux affiliés, dévouent leurs efforts à la défense des droits, l’engagement communautaire et notre vision d’un monde sans DT1. Pour de plus amples renseignements, rendez-vous au frdj.ca.

Dave Prowten a joint les rangs de FRDJ Canada à titre de président et directeur général en 2013. Dave travaille dans le domaine des organismes de bienfaisance depuis plus de 20 ans, dont 15 ans au sein d’organismes de bienfaisance spécialisés en maladies auto-immunes. Il croit fermement que le secteur des recherches du Canada est en mesure de fournir des percées significatives pour la communauté mondiale.

Venez avec moi. Remontons dans le temps. 100 ans en arrière, pour être précis. Imaginez qu’à cette époque, un diagnostic du diabète de type 1 équivalait à un arrêt de mort. Et puis, c’est au Canada qu’a eu lieu une des plus grandes découvertes de recherche sur le diabète.

Nous célébrons en 2021 le centième anniversaire de la découverte de l’insuline par Frederick Banting et Charles Best, deux scientifiques de Toronto. Parce que l’espérance de vie des personnes diagnostiquées du diabète était courte; habituellement deux ans pour les adultes et un an chez les enfants. Le diabète causait la cécité, la perte de membres, l’insuffisance rénale, des crises cardiaques ou des accidents cérébrovasculaires. Avant l’arrivée des traitements à l’insuline, toute personne, les enfants comme les adultes, diagnostiquée du diabète de type 1 (DT1) mourrait inévitablement de cette maladie. 

Le DT1 est une maladie auto-immune qui cause le système immunitaire du corps à attaquer et détruire les précieuses cellules du pancréas chargées de sécréter de l’insuline, une substance requise dans la régulation des niveaux de sucre dans le sang. Il n’est pas possible de prévenir le diabète et nous ne connaissons toujours pas les éléments qui en sont la cause.

FRDJ, un organisme de bienfaisance et principal donateur de fonds pour la recherche sur le diabète de type 1, souhaite ardemment que la prochaine percée ait également lieu ici, au Canada.

Le DT1 a un impact sur tous les aspects de la vie d’une personne atteinte. Elle engendre des effets néfastes sur la santé et cause un fardeau financier pour les familles puisque les traitements sont dispendieux. On lui associe des effets psychologiques importants; toute personne doit organiser sa vie et ses décisions en fonction de sa maladie chronique. Les personnes sont fréquemment diagnostiquées lors de la petite enfance. Ces enfants doivent donc apprendre à s’injecter de l’insuline, mesurer le taux de sucre dans leur sang et doivent planifier des collations, ainsi que toutes leurs activités et leurs jeux en fonction de leur diabète. Jusqu’à ce qu’il existe enfin une cure.

Si nous prenons le temps de célébrer cette importante découverte et les avancées technologiques qui ont suivi, il est important de noter que cent ans après cette découverte, l’insuline demeure le seul traitement dont disposent les personnes atteintes du DT1.

L’organisme FRDJ croit qu’il est grand temps d’aller au-delà de l’insuline. La recherche d’une cure s’accélère à vitesse grand V. Bien que l’insuline soit un traitement qui sauve et améliore la vie des personnes atteintes du diabète de type 1, il est nécessaire de trouver de nouveaux traitements et, idéalement, une cure. FRDJ est fière de mener ce mouvement et nous croyons que les prochains Banting et Best sont au nombre de nos chercheurs. 

À propos de FRDJ

FRDJ a été fondée par des familles de Montréal et nous perpétuons leur mission en cherchant activement des méthodes novatrices pour combler le fossé entre les communautés de personnes atteintes de DT1 et les chercheurs, pour trouver les causes profondes de cette maladie et, ultimement, trouver une cure et des moyens de prévenir le diabète de type 1.

En 1974, un groupe de parents d’enfants atteints du DT1 s’est réuni dans le but de trouver une cure pour cette maladie et a créé FRDJ. Les efforts incessants pour trouver une cure et l’amour que ces parents portent à leurs enfants atteints du DT1 sont à l’origine du groupe.

FRDJ continue d’honorer l’héritage de ce groupe de parents en renouvelant chaque jour son engagement pour trouver une cure et améliorer la vie des personnes atteintes de DT1.

« J’ai reçu mon diagnostic alors que j’étais maman d’un enfant en bas âge. J’étais donc habituée à subvenir aux besoins constants d’un petit qui veut de l’attention. Quand j’y repense, je me rends compte que le DT1 est un peu comme un jeune enfant : il est toujours là, il interrompt mes activités, mes pensées, exige que je m’en occupe plusieurs fois par jour, que je fasse des suivis, que je mange quelque chose. La seule exception est que contrairement à ma fille, la maladie n’est pas adorable et ne me donne pas câlins qui me réchauffent le cœur. 

Je dois maintenant me réconcilier avec le fait qu’il a fallu que ma fille, une enfant fragile, innocente, courageuse et résiliente, vive également sous l’emprise de ce monstre pour que je trouve l’énergie et la motivation de prendre mieux soin de moi-même, ne serait-ce que pour son bien à elle.

Il y a des jours où je me sens le cœur plein d’espoir, positive et forte. Mais il y a des mois où j’ai peur de devenir aveugle, d’avoir à me faire amputer un membre ou… simplement de ne pas me réveiller le matin. »

~Kristen Garland, atteinte du DT1 diagnostiquée à l’âge de 26 ans et maman d’un enfant atteint de DT1.

Voilà la réalité des personnes qui doivent vivre avec le DT1; c’est pourquoi FRDJ travaille sans relâche et mène une campagne agressive pour accélérer la recherche d’une cure pour le diabète de type 1.

Qu’est-ce que FRDJ fait pour accélérer la recherche pour une cure et aller au-delà de l’insuline?

Une campagne d’accélération de 100 millions de dollars

Les équipes de FRDJ travaillent sans relâche sur un plan audacieux et novateur pour transformer notre façon d’effectuer des recherches sur le DT1, afin d’accélérer les processus de recherche et de maximiser notre impact. Le plan a pour but de vaincre le monstre de la DT1 une fois pour toutes.

Notre plan d’attaque repose sur six piliers, tels que des recherches mondiales à fort impact visant le dépistage et l’élaboration de meilleurs traitements ou de cure et l’amélioration de l’accès aux technologies qui permettent de sauver des vies et aux programmes de soutien en santé mentale pour les personnes atteintes de DT1. Rendez-vous au FRDJ.ca/accelerer pour en apprendre davantage.

Nous sommes heureux de célébrer le centième anniversaire de la découverte de l’insuline, or nous sommes dévoués à financer les recherches les plus prometteuses pour offrir aux personnes atteintes du DT1 de meilleures solutions dans un futur proche.

« Au cours des 50 dernières années depuis mon diagnostic, le monde a beaucoup changé pour les personnes atteintes du DT1. Je désire reconnaître le soutien et les efforts de mes parents, Helaine et Allan Shiff, qui étaient déterminés à trouver une cure pour le DT1 lorsque j’ai été diagnostiqué. Ma mère a travaillé sans relâche à titre d’un des membres bénévoles fondateurs de FRDJ Canada et ce, jusqu’à son récent décès.

Le monde ne serait pas le même sans FRDJ. 

Lorsque j’ai reçu mon diagnostic, il n’y avait qu’un seul type d’insuline, l’insuline dite « régulière », que je devais m’injecter une fois par jour à l’aide d’une seringue et d’une aiguille que je devais stériliser après chaque utilisation. Je ne pouvais qu’estimer les niveaux de sucre dans mon sang puisque les tests de glucose n’existaient pas encore. J’utilise maintenant une pompe à insuline avec de l’insuline à action rapide. FRDJ a changé et continue d’influencer les façons d’améliorer la vie des personnes atteintes du DT1.

Mais sachez que vivre avec le DT1 est très difficile. À moins de vivre avec le DT1, il est ardu de comprendre à quel point la vie peut être difficile. C’est un fardeau qu’il faut porter 24 heures par jour et 365 jours par année. Il ne faut pas négliger l’impact psychologique que la maladie a eu et continue d’avoir sur moi et mes proches. C’est pourquoi j’ai choisi de dédier une grande partie de ma vie à soutenir la mission de FRDJ.

FRDJ mène les recherches sur le DT1 à l’échelle mondiale et nous devons redoubler la cadence de nos recherches pour nous rapprocher de notre but qui consiste en un monde sans diabète.

Je suis convaincu que c’est un but atteignable. Pour moi, l’idée d’un monde sans diabète signifie beaucoup de choses. Parmi ces choses, la plus importante est la possibilité pour mes enfants de ne pas avoir à vivre avec le DT1. Et ça, ça vaut tout l’or du monde à mes yeux. »

~ Lorne Shiff, ancien président du conseil d’administration de FRDJ, diagnostiqué du DT1 il y a plus de 50 ans.

Quelques données percutantes sur le diabète au Canada :