Citez

Humanité, humilité et humour

Les 3 « H » de l’excellence scientifique de Gerhard Herzberg

par Denisa Popa

Introduction

Le 17 janvier 1985, Gerhard Herzberg, Ph.D., assiste à un dîner en son honneur après avoir reçu la grand-croix de l’Ordre du mérite de la République fédérale d’Allemagne[i]. Il y présente une rétrospective de sa carrière scientifique et de son cheminement personnel, mettant en lumière diverses personnes et des lieux ainsi que des valeurs qui l’ont marqué pendant plusieurs décennies. En 1935, Gerhard Herzberg quitte l’Allemagne nazie avec sa femme Luise pour trouver refuge au Canada, acceptant un poste à l’Université de la Saskatchewan. Plusieurs années plus tard, Herzberg deviendra chercheur principal au Conseil national de recherches Canada (CNRC), où ses travaux révolutionnaires en spectroscopie lui vaudront un prix Nobel. En recevant la grand-croix de l’Ordre du mérite, Herzberg a évoqué son incroyable parcours scientifique et énuméré les trois qualités qu’il appréciait le plus en tant qu’homme de science : l’humanité, l’humilité et l’humour[ii].

Dès sa tendre enfance, Gerhard Herzberg démontre un vif intérêt pour la chimie et la physique. Questionné sur son Nobel, il estimait que le prix couronnait « une longue suite d’études s’échelonnant pratiquement sur toute ma vie scientifique »[iii]. Si le CNRC a accordé à Herzberg une grande liberté d’action et de nombreuses ressources en le désignant chercheur principal, propulsant ainsi sa carrière scientifique, il serait quelque peu réducteur d’assimiler sa réussite professionnelle au seul soutien de cet organisme[iv]. Ce parcours personnel et scientifique hors du commun, où s’inscrivent les trois « h », n’a pas été effectué en solitaire[v]. Des obstacles, Herzberg en a rencontré tout au long de sa vie, mais il les a surmontés grâce au soutien de nombreuses personnes de son réseau professionnel et social. Son vaste réseau social, son brio scientifique et son intelligence vive lui ont permis d’aplanir les difficultés et lui ont valu la reconnaissance internationale de ses travaux.

Une soif d’apprendre et un goût inné pour l’éducation et la science tôt dans la vie

Herzberg 7 ans.
Gerhard Herzberg, 7 ans, avec sa famille immédiate en Allemagne, en 1912. Fonds Gerhard Herzberg, Conseil national de recherches du Canada.

Né en 1904 à Hambourg, en Allemagne, Gerhard Herzberg fréquentera le Realgymnasium des Johanneums dans les années 1910 et 1920. Cette école, aussi appelée Gymnasium, proposait un programme d’études axé sur les sciences et les mathématiques. C’est là qu’Herzberg se découvre une inclination pour les sciences. L’enseignement d’un professeur en particulier lui laissera une impression durable. Herzberg révèle dans sa biographie que le professeur Wilhelm Hillersat lui aurait inspiré la fascination pour la physique atomique et les spectres[vi]. Singulièrement intrigué par ces sujets, Herzberg n’hésite pas à assister aux conférences d’Hillersat sur la physique moderne qui précèdent sa journée scolaire.

Pendant ses études au Gymnasium, Herzberg s’intéresse également aux arts. Il y apprend le latin, le français, l’espagnol et l’anglais, et il y découvre la littérature et la poésie, entre autres celle de Goethe, ainsi que Kant et d’autres grands esprits. Il joue aussi du violon. Après l’obtention de son diplôme, il s’inscrit à l’Université de technologie de Darmstadt (Technische Hochschule), devenant ainsi le premier de sa famille à fréquenter un établissement d’enseignement supérieur.

Fréquentation universitaire et pression financière

La pression financière associée à la fréquentation de l’université devient énorme. Pour poursuivre ses études et entamer une carrière scientifique, Herzberg doit rechercher un financement externe, car, selon sa biographie, « sa famille n’en avait pas les moyens »[vii]. Avant de s’inscrire, Herzberg caresse l’idée d’embrasser l’astronomie, sa première passion, mais on lui conseille de délaisser ce domaine s’il n’a pas les moyens de subvenir à ses besoins financiers. Il songe brièvement à s’inscrire à ce programme à temps partiel et à trouver un emploi pour assurer sa subsistance et payer les droits de scolarité. Or, ce scénario ne correspond pas à ce que Herzberg avait imaginé. Ce qu’il voulait, c’était se consacrer à temps plein à ses études et à ses recherches. Dans une ultime tentative d’obtenir un financement, Herzberg suit les conseils du père de son ami Alfred Schulz et écrit à Hugo Stinnes, un homme d’affaires allemand, pour solliciter une bourse privée. Stinnes accepte. Le 26 avril 1924, Herzberg s’inscrit à l’Université de technologie de Darmstadt dès lors qu’il peut compter sur une bourse d’études mensuelle de 90 Rentenmarks (RM).

Des barrières politiques avec la montée du nazisme

Le 30 décembre 1929, Gerhard Herzberg épouse Luise Hedwig Oettinger. Il l’avait rencontrée lors de son stage postdoctoral à l’Université de Göttingen, où elle étudiait et participait à des études en spectroscopie. Luise, physicienne, devient sa partenaire. Après le mariage, le couple retourne à l’Université de technologie de Darmstadt, où Herzberg obtient le poste de « privatdozent » qui lui permet de « donner des exposés magistraux sans rémunération, de gagner un petit salaire en dirigeant les laboratoires de recherche des étudiants de premier cycle et de poursuivre ses propres recherches »[viii]. Pendant plusieurs années, tout réussit au couple. Les deux se consacrent à la recherche scientifique universitaire. Or, leur vie changera du tout au tout lorsque le régime nazi promulguera des lois antisémites.

Le 27 avril 1934, Herzberg apprend qu’il doit soumettre plusieurs documents à l’université s’il veut conserver son emploi : l’acte de naissance de Luise, l’acte de mariage de ses parents et son propre acte de mariage[ix]. Même si Herzberg n’est pas juif, on le prive de son poste, car Luise est juive. Par conséquent, l’université annule les séminaires de Herzberg, « jugé inapte à enseigner à la jeunesse allemande »[x]. Incertain du sort de sa carrière et inquiet pour la sécurité de sa famille, Herzberg décide de plier bagage et de trouver un emploi ailleurs. Gerhard et Luise quittent l’Allemagne quelques mois avant la promulgation des lois de Nuremberg. Il était très difficile pour les scientifiques allemands, comme Herzberg, de trouver un emploi à l’étranger. Nombre d’entre eux émigraient pour fuir l’Allemagne nazie. Après s’être donné beaucoup de mal pour trouver un emploi dans un établissement universitaire, il parvient finalement à décrocher un poste de professeur invité à l’Université de la Saskatchewan. C’est en grande partie grâce à sa renommée scientifique et à l’amitié qu’il porte à John Spinks, docteur en chimie de l’Université de la Saskatchewan, qu’il obtient ce poste qui lui permettra, ainsi qu’à son épouse, de poursuivre une œuvre scientifique au Canada.

Des obstacles financiers persistants à l’Université de la Saskatchewan  

Ce n’est pas seulement à Darmstadt que les obstacles financiers à la poursuite des études scientifiques se sont élevés pour Herzberg. À l’arrivée du scientifique à Saskatoon en 1935, la province (et l’université) ressentait encore les contrecoups économiques de la Grande Dépression et de la sécheresse qui avait frappé le secteur agricole de l’Ouest canadien. Heureusement, une subvention de la Fondation Carnegie, octroyant aux « chercheurs allemands destitués » une bourse de recherche de deux ans dans une université des dominions et colonies de l’Empire britannique »[xi], a financé le poste universitaire d’Herzberg.

C’est ainsi que Herzberg et sa femme ont quitté l’Allemagne avec seulement 2,50 $ chacun, le montant maximum autorisé par le régime nazi.À leur arrivée à Saskatoon, les embûches financières ont continué de se dresser, cette fois générées par l’établissement universitaire. Comme l’explique Boris Stoicheff, auteur de la biographie d’Herzberg, « l’Université ne disposait pas d’un équipement adapté à la recherche spectroscopique, et les fonds nécessaires à l’achat d’équipement et à l’embauche de personnel supplémentaire étaient presque inexistants »[xii]. Finalement, Hezberg reçoit une somme de 1 800 $ pour acheter de nouveaux appareils de laboratoire. Au terme de quatre ans, Herzberg met sur pied son laboratoire de recherche fondamentale en spectroscopie, qui sera décrit comme « le meilleur au Canada »[xiii].

La force d’un vaste réseau scientifique

Lorsque Herzberg se met à la recherche d’un nouveau poste universitaire à l’étranger, il fait appel à plusieurs personnes de son réseau scientifique. Comme le rappelle son fils Paul, « Gerhard, ainsi qu’un certain nombre d’organisations et de collègues travaillant pour son compte, prospecte les universités du monde entier pour dénicher le poste qui lui convient »[xiv]. Au début de sa recherche d’emploi, il prend contact avec James Franck, un savant en physique et ancien collègue de l’Université de Göttingen, qui lui conseille alors de s’adresser au « Comité d’urgence pour les universitaires étrangers destitués, à New York, et au Conseil d’aide à l’éducation (Academic Assistance Council) à Londres »[xv]. Malheureusement, Herzberg les joint trop tard, et bien des postes jusque-là vacants sont déjà pourvus par l’entremise de ces deux associations. Au cours de cette période, alors que Herzberg sonde encore les possibilités offertes dans le milieu universitaire, John Spinks dépose une pétition au Canada en faveur de Herzberg.

Gerhard Herzberg et J. W. T. Spinks devant le pavillon de chimie de l’Université de Saskatchewan, vers 1975. Fonds Gerhard Herzberg, Conseil national de recherches du Canada.

Herzberg avait rencontré Spinks en 1933, à l’arrivée de celui-ci à l’Université de Darmstadt pour collaborer avec lui comme scientifique invité pendant un an. Chimiste à l’Université de la Saskatchewan, Spinks avait alors pris un congé temporaire vu le contexte de restrictions budgétaires. Mis au fait de la situation difficile que vit Herzberg, Stinks s’enquiert des possibilités d’un poste à l’Université de Toronto, qui dispose d’un laboratoire de spectroscopie reconnu. Or, l’Université de Toronto n’a aucun poste vacant à proposer, et Spinks ne trouve aucun débouché dans l’un des grands centres de recherche du Canada. Lorsque Spinks apprend que les chercheurs allemands destitués sont admissibles à une bourse de deux ans de la Fondation Carnegie, il avise aussitôt Walter Murray, recteur de l’Université de la Saskatchewan, pour lui recommander vivement Herzberg comme titulaire d’un poste financé par la subvention.Sur la « recommandation hautement favorable de Herzberg » par Spinks, Murray propose au scientifique allemand un poste temporaire au département de physique[xvi]. Cette nomination ne devait durer que deux ans. Or, Herzberg est resté à l’Université de la Saskatchewan pendant dix ans, jusqu’en 1945.

À maintes reprises au cours de sa carrière, Herzberg a exprimé sa gratitude envers l’Université de la Saskatchewan pour lui avoir offert les possibilités qui ont joué assurément un rôle dans ses activités scientifiques. Comme il l’a déclaré en acceptant son prix Nobel, « il est évident que le travail qui m’a valu ce prix Nobel n’aurait pu être accompli sans l’obtention d’une aide appréciable. Tout d’abord, je tiens à préciser que lorsque j’ai travaillé à l’Université de la Saskatchewan, j’ai bénéficié du soutien inconditionnel des recteurs successifs et de la faculté qui, malgré des conditions très difficiles, ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour que je puisse poursuivre mes travaux scientifiques[xvii]. »

Le soutien indéfectible de Luise Herzberg

Luise Herzberg, elle-même une physicienne et une astronome remarquablement douée, engagée dans sa propre carrière scientifique, est sans doute la personne qui a le plus soutenu la quête de connaissances de son époux Gerhard Herzberg. Coautrice de plusieurs articles scientifiques et collaboratrice à un éventail de ses projets, elle a assumé la plupart des responsabilités domestiques et familiales liées à l’éducation de leurs deux enfants, Paul et Agnes. Luise s’est éteinte en juin 1971, à peine quelques mois avant que Gerhard ne reçoive le prix Nobel. Comme le note Paul Herzberg dans la biographie de sa mère, « j’ai la certitude que, sans son amour et son soutien, Gerhard n’aurait pas remporté le prix. Je regrette vivement qu’elle n’ait pas vécu pour voir le point culminant de leur vie commune[xviii]. »

Née en 1906 à Nuremberg, en Allemagne, Luise s’intéresse aux sciences dès son plus jeune âge, comme son futur époux Gerhard. Elle étudie les mathématiques, les sciences et plusieurs langues étrangères pendant ses études secondaires. En 1926, elle s’inscrit à l’Université de technologie de Darmstadt (Technische Hochschule) de Munich pour étudier le génie mécanique. Son diplôme en main, elle décide ensuite d’étudier la physique à l’Université de Göttingen, ainsi que le génie physique à l’Université de technologie de Darmstadt. En 1933, elle soutient sa thèse de doctorat en physique à l’Université de Francfort. Sa thèse portait sur « le spectre et la structure de l’oxyde de béryllium (BeO) »[xix]. Ainsi, elle obtient son doctorat tout juste avant la promulgation des mesures antisémites et, comme le relate l’auteur de la biographie de Gerhard Herzberg, « elle est fort probablement la dernière femme et l’une des dernières personnes juives à avoir reçu un doctorat sous le régime nazi »[xx].

Luise a fréquemment collaboré avec son mari à divers projets scientifiques, mais elle a également publié les résultats de ses propres travaux. Ainsi, elle publie les résultats de ses études spectroscopiques qu’elle avait menées sur le BeO dans la revue scientifique Nature en 1932. Dans les cinq années qui suivront, Luise corédigera trois autres articles avec deux scientifiques et en signera un quatrième comme chercheuse principale. C’est en 1947 et en 1948 qu’elle publie ses articles les plus notoires, coécrits en collaboration avec son mari et l’astrophysicien américain Harold D. Babcock.L’une de ses contributions les plus substantielles, voire cruciales, au travail de Herzberg aura été de l’assister dans la préparation de « plusieurs centaines d’illustrations et de nombreux tableaux » pour sa célèbre monographie sur les spectres et structures moléculaires[xxi].

Après leur déménagement à Saskatoon, Luise doit réduire le nombre d’heures qu’elle consacre à sa propre recherche pour se dévouer à ses enfants et s’occuper des tâches domestiques. On la voyait « souvent sur le campus par beau temps, poussant le landau les premiers temps, puis la poussette, emmenant ses enfants pour rendre visite à Gerhard et lui apporter son lunch »[xxii]. Elle devient une membre active du Club de physique de l’Université et a droit à une mention spéciale dans le Report on Physics at the University of Saskatchewan de 1938[xxiii]. Une fois Paul et Agnès grandis, Luise pourra reprendre ses études scientifiques. Après le déménagement de la famille à Ottawa en 1948, elle deviendra une scientifique en vue.

Gerhard Herzberg et Luise Herzberg en tournée, vers 1967. Fonds Gerhard Herzberg, Conseil national de recherches du Canada.

Paul Herzberg signe la biographie de sa mère dans laquelle il retrace le destin d’une femme tiraillée par ses aspirations scientifiques et son désir de soutenir sa famille et son époux[xxiv]. En réfléchissant sur l’œuvre scientifique de Luise, quelques collègues ont affirmé que « si elle en avait eu la possibilité, Luise aurait pu surpasser Gerhard par ses réalisations et, qui sait?, remporter un prix Nobel »[xxv].

Conclusion

Lorsque Gerhard Herzberg a rendu l’âme en 1999, sa famille, ses proches et ses collègues lui ont rendu hommage. En saluant sa mémoire, beaucoup se sont penchés sur les trois valeurs, les « trois H » qui ont imprégné sa vie et son œuvre[xxvi]. Israel Helperin (Université de Toronto), secrétaire de la Campagne pour les droits de la personne, a couché sur papier ses réflexions sur l’humanité dont Herzberg avait su faire preuve.

L’on se souviendra de Gerhard Herzberg comme d’un grand scientifique. Mais il faut aussi se rappeler qu’il a été le fer de lance de la lutte contre l’inhumanité. Lorsqu’on lui demandait de soutenir une action humanitaire, il ne se faisait pas prier. Il répondait systématiquement : « Comptez sur moi. »[xxvii]

Donald Allan Ramsay, un ancien collègue et membre du groupe de spectroscopie de Herzberg, a souligné que « Herzberg avait un formidable sens de l’humour et appréciait les plaisanteries, même celles parfois dirigées contre lui »[xxviii]. Sa fille, Agnes Herzberg, statisticienne de renommée internationale, a plus tard mentionné qu’« il avait coutume d’oublier la chute de toute blague qu’il essayait de raconter »[xxix].

Tout au long de sa carrière, Gerhard Herzberg a surmonté de nombreux obstacles, personnels, politiques et financiers. L’obtention du prix Nobel en chimie est le fruit de son intelligence remarquable, de son dévouement infatigable à la science et du vaste soutien dont il a bénéficié tout au long de sa carrière. Certes, l’histoire de cet homme de science ne s’arrête pas là – il va sans dire que le parcours de Herzberg a été balisé par les « trois H », l’humanité, l’humilité et l’humour. Le prochain article de cette série portera sur la vie de Gerhard Herzberg après son arrivée à Saskatoon, en se concentrant notamment sur le rôle important que le Canada a joué dans l’avancement de son travail scientifique.

Ressources supplémentaires

Dr John T. W. Spinks, 1908–1997, site de l’Université de la Saskatchewan

À la rencontre de Gerhard Herzberg, texte de Denisa Popa

Bibliographie

« A Memorial Tribute to Gerhard Herzberg », 11 mai 1999, p. 1-49.

« À propos du scientifique : Gerhard Herzberg », Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, dernière modification le 23 juillet 2020.
www.nserc-crsng.gc.ca/Prizes-Prix/Herzberg-Herzberg/Scientist-Scientifique_fra.asp

A.M. Herzberg, « G.H., My Father: His Legacy », dans The Value of Science in Society and Culture: Selections from the Speeches, Essays and Articles of G. Herzberg, sous la direction d’A.M. Herzberg et de P. Dufour, Kingston, Université Queen’s, école des études sur les politiques publiques, 2019, p. 3-5.

Boris Stoicheff, Gerhard Herzberg: An Illustrious Life in Science, Ottawa, Éditions Sciences Canada, 2002.

Gerhard Herzberg, « Humanity, Humility and Humour » (humanité, humilité et humour), titre d’un discours donné à l’ambassade d’Allemagne après l’obtention de la grand-croix de l’Ordre du mérite de la République fédérale d’Allemagne, le 17 janvier 1985, dans The Value of Science in Society and Culture: Selections from the Speeches, Essays and Articles of G. Herzberg, sous la direction d’A.M. Herzberg et de P. Dufour, Kingston, Université Queen’s, école des études sur les politiques publiques, 2019, p. 83-85.

Gerhard Herzberg, discours du prix Nobel, NobelPrize.org., Prix Nobel Outreach AB 2021, le jeudi 26 août 2021.
www.nobelprize.org/prizes/chemistry/1971/herzberg/lecture

Paul Herzberg, Luise Herzberg: Astrophysicist, Toronto, services d’impression de l’Université York, 2010.


[i] Gerhard Herzberg, « Humanity, Humility and Humour » (humanité, humilité et humour), titre d’un discours donné à l’ambassade d’Allemagne après l’obtention de la grand-croix de l’Ordre du mérite de la République fédérale d’Allemagne, le 17 janvier 1985, dans The Value of Science in Society and Culture: Selections from the Speeches, Essays and Articles of G. Herzberg, sous la direction d’A.M. Herzberg et de P. Dufour, Kingston, Université Queen’s, école des études sur les politiques publiques, 2019. p. 83.

[ii] Ibid., p. 84.

[iii] Gerhard Herzberg, discours du prix Nobel, NobelPrize.org., Prix Nobel Outreach AB 2021, le jeudi 26 août 2021. www.nobelprize.org/prizes/chemistry/1971/herzberg/lecture/

[iv] Boris Stoicheff, Gerhard Herzberg: An Illustrious Life in Science, Ottawa, Éditions Sciences Canada, 2002, p. 191-195.

[v] Herzberg, « Humanity, Humility and Humour », p. 84.

[vi] Stoicheff, An Illustrious Life, p. 11.

[vii] Ibid., p. 14.

[viii] « À propos du scientifique : Gerhard Herzberg », Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, dernière modification le 23 juillet 2020.
www.nserc-crsng.gc.ca/Prizes-Prix/Herzberg-Herzberg/Scientist-Scientifique_fra.asp

[ix] Stoicheff, An Illustrious Life, p. 88.

[x] Ibid., p. 88.

[xi] Ibid., p. 101.

[xii] Ibid., p. 122.

[xiii] Ibid., p. 132.

[xiv] Paul Herzberg, Luise Herzberg: Astrophysicist, Toronto, York University Printing Services, 2010, p. 25.

[xv] Stoicheff, An Illustrious Life, p. 94.

[xvi] Ibid., p. 104.

[xvii] A.M. Herzberg, « G.H., My Father: His Legacy », dans The Value of Science in Society and Culture: Selections from the Speeches, Essays and Articles of G. Herzberg, sous la direction d’A.M. Herzberg et de P. Dufour, Kingston, Université Queen’s, école des études sur les politiques publiques, 2019, p. 3-4.

[xviii] P. Herzberg, Luise Herzberg: Astrophysicist, p. 155.

[xix] Ibid., p. 163.

[xx] Stoicheff, An Illustrious Life, p. 85.

[xxi] P. Herzberg, Luise Herzberg: Astrophysicist, p. 64.

[xxii] Stoicheff, An Illustrious Life, p. 126-127.

[xxiii] Stoicheff, An Illustrious Life, p. 122; P. Herzberg, Luise Herzberg: Astrophysicist, p. 63.

[xxiv] P. Herzberg, Luise Herzberg: Astrophysicist.

[xxv] Ibid., p. 158.

[xxvi]« A Memorial Tribute to Gerhard Herzberg », 11 mai 1999, p. 1-49.

[xxvii] Dr. Arthur J. Carty, « Welcoming and Bridging Remarks », dans A Memorial Tribute to Gerhard Herzberg, 11 mai 1999, p. 5-6.

[xxviii] D.A. Ramsay, « A Memorial Tribute to Gerhard Herzberg », 11 mai 1999, p. 16.

[xxix] Dr. Agnes M. Herzberg, « A Memorial Tribute to Gerhard Herzberg », 11 mai 1999, p. 44.