Le « bon docteur » Peter H. Bryce – Un héritage familial et un précieux legs en éducation et santé publique
By: Dr. Christopher J. Rutty
Historien Principal

Dr Christopher Rutty est historien professionnel expert de l’histoire de la médecine, de la santé publique, des maladies infectieuses et de la biotechnologie au Canada. Il a reçu son doctorat de l’université de Toronto grâce à une dissertation portant sur la poliomyélite au Canada. Son superviseur de doctorat était Michael Bliss, l’auteur du livre phare The Discovery of Insulin qui sert de pierre angulaire pour beaucoup des ressources crées pour le projet « Insuline100 ». Depuis son doctorat en 1995, le Dr Rutty a offert des services de recherche, de rédaction et de consultation à plusieurs clients par l’entremise de sa compagnie Health Heritage Research Services. De plus, il est professeur auxiliaire à l’école de santé publique Dalla Lana de l’université de Toronto et a créé plusieurs expositions historiques notamment une qui portait sur la découverte de l’insuline pour marquer son 90e anniversaire. Dr Rutty est l’auteur de plusieurs articles scientifiques à propos de l’insuline, ainsi que plusieurs livres au sujet de la santé publique au Canada, de l’histoire des infirmières, de l’histoire de l’hôpital St-Mary de Kitchener. Finalement, il est l’auteur de plusieurs articles à propos de l’histoire de la polio est des vaccins.
Le 3 août 1876, Peter H. Bryce ainsi que ses frères et son père, George Bryce père, font partie d’une foule endimanchée au magasin général et au bureau télégraphique de A. Wallace Ellis à Mount Pleasant, en Ontario. La cause du rassemblement? Alexander Graham Bell reçoit un premier appel téléphonique entre deux communautés. C’est tout un spectacle pour le village où est né Peter Bryce ainsi que pour la ville voisine de Brantford, d’où provient l’appel. C’est aussi un grand événement pour le monde entier [i]. Pour Peter Bryce, qui aura 23 ans deux semaines plus tard, ce premier essai de la technologie téléphonique de Bell s’inscrit dans une série de progrès transformant les domaines de la science, de la technologie, de la médecine et de la santé publique dont il sera témoin, directement ou indirectement, tout au long de sa vie. De fait, Bryce vit à une époque marquée par de profonds changements.

Peter H. Bryce. Avec l’aimable autorisation de la famille Bryce

Alexander Graham Bell répond au premier appel téléphonique à Mount Pleasant, ON, le 3 août 1876, en présence de la famille Bryce. D’après une aquarelle de J.C.H. Forster, 1962.
C’est à Bryce que l’on doit la publication, en 1922, d’un pamphlet intitulé « The Story of a National Crime » (traduit en 2022 sous le titre « Histoire d’un crime national »), qui documente la négligence dont les enfants autochtones ont été victimes dans les pensionnats canadiens. Revenons vers le passé, en 1876 : Bryce vient d’obtenir un baccalauréat de l’Université de Toronto et commencera sous peu des études de maîtrise. Il disposera d’une année pour rédiger son mémoire afin de décrocher ce diplôme supérieur. Il passera les trois années suivantes à l’école de médecine de l’Université de Toronto, dont il sera diplômé en 1880. Il ne serait pas exagéré de dire que l’éducation est la principale motivation de Bryce et qu’elle est au cœur de la culture et des valeurs de sa famille. Dans un profil datant du 20 janvier 1920, le Brantford Expositor souligne que son père était [traduction] « un Écossais de Stirling – or, le trait écossais pour l’éducation, au point de faire des sacrifices et de s’acharner, n’a jamais été mieux illustré que dans la famille Bryce [ii] ».

Originaires de Perthshire, en Écosse, George et Catherine Bryce arrivent à Mount Pleasant en 1843. Le couple, qui aura sept enfants, rejoindra la congrégation locale de l’Église presbytérienne. George ouvrira un atelier de forgeron dans sa nouvelle ville. Comme le précise le Brantford Expositor, Peter étudiera à l’Université de Toronto « à ses frais et avec l’aide de son père ». En 1920, poursuit l’auteur de l’article, Peter « est réputé pour être l’un des hommes les mieux éduqués au pays, informé sur tous les sujets imaginables, selon ceux qui le connaissent bien, bien qu’il se consacre à sa profession de médecin ». [iii]

Avec l’aimable autorisation de la famille Bryce
La passion de la famille Bryce pour l’éducation est aussi manifeste chez le frère aîné de Peter, George fils (1844-1931), qui jouera un rôle de premier plan dans l’édification de la nouvelle province du Manitoba. Après avoir étudié la théologie au Collège Knox, à l’Université de Toronto, puis avoir été ordonné au sein de l’Église presbytérienne en 1871, George fils s’installe à Winnipeg pour fonder un collège ainsi qu’une église pour une nouvelle communauté presbytérienne. Il contribue également à la construction de l’Université du Manitoba et du Collège Manitoba ainsi qu’à celle de nombreuses autres églises et de la bibliothèque publique de Winnipeg. Il est en outre le premier inspecteur scolaire de Winnipeg. Connu comme un « gentilhomme historien », il écrit A Short History of the Canadian People, publié pour la première fois en 1887. Il fait valoir dans sa brève histoire du peuple canadien une perspective plus vaste et axée sur la population pour raconter l’histoire du Canada, contrairement au style conventionnel, « avec tambours et trompettes », où les guerres et les traités sont à l’honneur. George fils attire l’attention sur l’apport de divers groupes d’immigrants ainsi que sur celui des peuples autochtones. En fait, il fait l’apologie de qualités qui feront la renommée de son jeune frère, Peter, futur médecin.[iv]

Avec l’aimable autorisation de la famille Bryce
Peter n’a pas la même vocation que George fils. Il se voue pour sa part à la médecine, plus particulièrement à la santé publique. Il fait preuve d’une forte motivation, comme la foi animant les missionnaires, qui est aussi un trait de la famille Bryce sur le plan religieux. Comme le rapporte le profil dressé dans l’Expositor, l’un des quatre fils du Dr Bryce est missionnaire en Inde, un autre exerce la médecine dans l’Ouest, un troisième enseigne au Collège Macdonald au Québec et le quatrième travaille comme ingénieur adjoint à Ottawa. L’article fait aussi mention des deux filles du Dr Bryce, qui ont fréquenté l’université; l’une en sera diplômée.
La formation médicale de Bryce puise autant dans sa passion pour les arts, la littérature, l’histoire et l’écriture – le médecin a d’ailleurs un talent d’écrivain – que dans ses connaissances en médecine et en sciences. Parallèlement à ses études de médecine à l’Université de Toronto, Bryce est membre d’une société littéraire et scientifique, la University College Literary and Scientific Society, qui, à partir d’octobre 1879, publie un hebdomadaire, The White and Blue. Bryce y signe plusieurs articles, notamment dans le numéro du 29 novembre 1879. Ce numéro contient un article sur la cinquième réunion de la société, intitulé « Toronto School of Medicine ». Il porte sur une réunion où, après les affaires générales, le programme de la soirée comporte la lecture d’un « essai par P.H. Bryce, M.A., fort bien accueilli [v]».
Le numéro du 24 janvier 1880 de l’hebdomadaire The White and Blue comprend un autre article sur l’école de médecine de Toronto, dans lequel on peut lire que P.H. Bryce, diplômé ès arts, poursuit des études dans le domaine de la médecine. [Traduction] « Une caisse de neuf microscopes de qualité est arrivée à l’école il y a peu de temps, écrit l’auteur. C’est un pas dans la bonne direction, qui signifie que cette école est déterminée à ne pas se laisser dépasser par une autre institution médicale du Dominion. Chacun connaît l’immense valeur d’un bon microscope pour l’examen des minuscules organismes qui existent dans la nature. Le pathologiste y trouvera certes son compte dans ses études. » C’est une période ponctuée de progrès significatifs dans l’enseignement de la médecine à Toronto, avec un nouveau programme d’études passant de l’apprentissage didactique à un système plus pratique et clinique. [vi]
Peu après avoir obtenu son diplôme de maîtrise, Bryce consolide sa formation médicale lors d’un voyage en Écosse, à Londres et à Paris, au cours de l’automne et de l’hiver 1880-1881. Le voyage commence par la rencontre de membres de la famille restés à Stirling, en Écosse, où Bryce aime jouer au touriste. Pendant son séjour en Écosse, il va à l’Université d’Édimbourg et réussit des examens qui lui vaudront la prestigieuse « licence du Royal College of Physicians and Surgeon » (Collège royal des médecins et des chirurgiens). L’acronyme « LRCPS » après son nom en témoigne. Bryce passera ensuite « quelques mois fructueux », consacrés à des études pratiques, avec le professeur Thomas Annadale, successeur de Joseph Lister, un chirurgien pionnier, inventeur de la chirurgie antiseptique et partisan de la médecine préventive. Il approfondira aussi sa formation auprès des services médicaux de la Royal Infirmary d’Édimbourg avant de mettre le cap sur Paris, non sans un détour à Londres. Le récit de ses voyages et de ses études fait l’objet d’un article, « Winter in Paris Fifty Years Ago », que Bryce publiera dans le numéro de mai 1931 de la revue médicale Canada Lancet and Practitioner. Bryce y raconte comment il a voyagé seul et s’est efforcé d’apprendre le français, en particulier la terminologie médicale, en plus d’assister à des conférences gratuites dans les écoles de médecine et de fréquenter des cliniques dans les hôpitaux de la Ville Lumière. [vii]
L’hiver vécu à Paris place Bryce aux premières loges d’une époque particulièrement progressiste en matière de médecine, de science et de recherche. Louis Pasteur se trouve dans la capitale française, où il donne une série de conférences sur ses expériences d’immunisation des moutons contre la maladie du charbon, une percée déterminante qui sera bientôt suivie de la découverte d’un vaccin salvateur contre la rage. Entre-temps, « les germes présents dans l’air libre des champs, de la rue et des salles d’hôpital étaient comptés à l’Observatoire du Montsouris grâce à [Pierre] Miquel », un pionnier de l’aérobiologie.[viii] Bryce assiste à des conférences sur la tuberculose données par le professeur Sigismond Jaccoud, qui expose son « point de vue sur ce qui ne sera prouvé par Koch comme étant une maladie zymotique que deux ans plus tard[ix] ». (En 1882, Robert Koch a isolé la bactérie se trouvant dans les tubercules et ainsi prouvé qu’elle était la cause de la tuberculose.) Bryce se rend aussi à des conférences sur la diphtérie, une maladie respiratoire mortelle qui touche surtout les enfants et dont l’incidence est alors en forte hausse dans les centres urbains en expansion en Europe et en Amérique du Nord. En 1878, cette maladie suscite de vives inquiétudes lorsqu’elle frappe la famille royale. La fille de la reine Victoria, la princesse Alice, ainsi que sa famille, seront infectées par la diphtérie, et deux décès seront déplorés.[x] À l’instar de la tuberculose, la diphtérie fait l’objet d’études intenses qui aboutissent à l’identification d’une bactérie responsable, Corynebacterium diphtheria, en forme de massue, par Edwin Klebs en 1883.

Louis Pasteur supervise l’administration de son vaccin contre la rage lors du premier test réussi sur l’homme, en 1885. Image reproduite avec l’aimable autorisation de l’Institut Pasteur.

Robert Koch a découvert la cause de la tuberculose en 1882. Le journal sanitaire du Dominion. Vol. 6, no 11/12 (15 août-sept. 1884). Bibliothèque et Archives Canada
En plus de s’instruire sur les progrès réalisés dans le domaine des maladies infectieuses, Bryce assiste à des cours donnés par le professeur Jean-Martin Charcot sur les maladies nerveuses et leur pathologie. Ce professeur, l’un des chefs de file mondiaux de la neurologie, influera beaucoup sur les domaines en essor de la neurologie et de la psychologie. Bryce écrira que [traduction] « les conférences de Charcot étaient passionnantes et incitaient les étudiants à rechercher la vérité sur l’esprit en relation avec le système nerveux comme rien d’autre n’aurait pu le faire ». « De tous les cours que j’ai suivis, précisera-t-il, aucun ne m’a semblé aussi précieux.[xi] » Pendant son séjour à Paris, Bryce s’intéresse aussi aux exposés et aux séances sur les maladies sexuellement transmissibles, notamment la syphilis, et les maladies oculaires. Il s’inscrit en outre à un cours spécial de pathologie utilisant le microscope, ainsi qu’à un autre dans lequel on montrait comment les crises épileptiques pouvaient être produites chez les animaux en irritant les nerfs périphériques, illustrant ainsi la cause des convulsions chez les enfants.
En se remémorant ce voyage fait 50 ans auparavant, Bryce écrira : [traduction] « Bien que je sois allé à Paris pour voir du pays, j’ai été tellement attiré par ses possibilités de perfectionnement en médecine que je peux affirmer que je n’ai jamais étudié avec plus d’enthousiasme ou de satisfaction pendant toutes mes années de formation. Les options de recherche et d’enrichissement des connaissances y étaient inépuisables. » Aussi Bryce soulignera-t-il que « pour quiconque a des intérêts historiques, littéraires ou artistiques, Paris est un véritable joyau ». Il se souvient d’y avoir passé plusieurs dimanches après-midi à admirer l’art moderne dans un musée proche de son lieu de séjour, car il aimait analyser les œuvres de maîtres anciens exposées au Louvre.

De retour au pays, Bryce ouvre un cabinet de médecine générale à Guelph, en Ontario, en plus d’enseigner les sciences (chimie) au tout nouveau Collège de Guelph. (Pendant ses études au niveau du baccalauréat à l’Université de Toronto, il avait remporté un prix pour un essai sur la géologie de la rivière Grand, qui traverse Guelph.) Alors qu’il enseigne au collège, Bryce rencontre Katherine (« Kate ») Lynde Pardon, une enseignante née le même jour que lui, le 17 août, mais une année plus tard. Peter et Kate choisiront donc le 17 août comme date de leur mariage en 1882. Le grand jour se déroulera à Whitby, en Ontario, où Kate est née et a grandi.[xii]
Tout en bâtissant sa carrière médicale, Bryce suit de près les derniers développements scientifiques en microbiologie et en bactériologie. Par ailleurs, il se recrée un petit cercle de médecins ontariens passionnés par ces mêmes découvertes et par leur application à la santé publique et à la médecine préventive. Des membres clés de ce groupe, entre autres le Dr Edward Playter, éditeur de la première revue de santé publique au Canada, font pression sur le gouvernement de l’Ontario pour qu’il crée un conseil de santé provincial. En 1879, leurs efforts aboutissent à la mise sur pied d’un comité restreint de l’Assemblée législative chargé de formuler des recommandations pour mieux coordonner les mesures prises en santé publique dans la province. En avril 1882, Bryce est nommé au poste de secrétaire du Provincial Board of Health of Ontario. Sa formation et, surtout, sa connaissance unique acquise sur le terrain de l’avant-garde de la science de la santé publique n’y sont certes pas étrangères.[xiii]
Ce nouveau poste amène les Bryce à déménager à Toronto après leur mariage. Bryce déplace donc son cabinet de médecine générale dans un bureau situé à l’angle de l’avenue Spadina et de la rue College. Il poursuit ses études de médecine à l’Université de Toronto en parallèle, obtenant une maîtrise en médecine en 1886. Cependant, sa charge de travail croissante à son poste de médecin hygiéniste en chef de l’Ontario l’oblige à fermer son cabinet en 1890. En 1892, il voit les responsabilités qu’on lui a confiées en tant que fonctionnaire s’accroître encore plus lorsqu’il devient le registraire adjoint aux statistiques de l’état civil de l’Ontario. Douze ans plus tard, il entre au gouvernement fédéral pour y entamer une carrière dans le domaine de la santé publique. C’est là qu’il dénoncera les mauvais traitements et la négligence dont sont victimes les enfants autochtones.
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Au cours de sa longue carrière dans le domaine de la santé publique au sein des gouvernements de l’Ontario et du Canada, Bryce centrera son attention sur la prévention de la tuberculose et la lutte contre cette maladie, et ce, sans doute plus que pour toute autre maladie. Il est à noter que la tuberculose a fortement éprouvé Bryce au cours de sa vie, causant d’abord la mort de sa sœur Katherine (« Kate ») en 1876, qui avait 17 ans, puis celle de son fils Henderson médecin et chirurgien, à l’âge de 42 ans, la veille du jour de l’an 1931. En outre, peu de temps après le décès de son fils, Brice perd sa femme Kate et voit s’éteindre son frère, George fils, qui luttait contre la démence depuis un certain temps.

Malgré ces tragédies familiales, Bryce reste actif sur le plan intellectuel, axant son attention sur l’histoire et collaborant avec la Société historique du Canada, à laquelle son frère George était étroitement associé. Il s’intéresse particulièrement à l’histoire de la santé publique au Canada, ayant écrit plusieurs articles à ce sujet et souhaitant en signer d’autres. En septembre 1931, il assiste à la réunion annuelle de l’American Public Health Association, à Montréal, où ses amis sont ravis de le voir, apparemment en excellente santé et plein de projets. En décembre 1931, Bryce écrit au Dr John G. FitzGerald, qui dirige l’école d’hygiène et les laboratoires Connaught de l’Université de Toronto, pour lui exposer les grandes lignes d’une collaboration en vue de la publication d’une histoire de la santé publique de l’Ontario des 50 dernières années. [xiv]

Avec l’aimable autorisation de la famille Bryce
Ce projet ne sera cependant jamais mené à bien, car le Dr Peter Bryce meurt subitement en mer le 15 janvier 1932, à l’âge de 79 ans, alors qu’il se dirige vers les Caraïbes, où il avait prévu de recueillir des statistiques sur l’état civil dans diverses îles avant de s’attaquer à son vaste projet de rédaction historique. Le Dr FitzGerald rédigera la notice nécrologique de Peter Bryce pour le Canadian Public Health Journal en ces termes : [traduction] « Les premiers rapports du Provincial Board of Health of Ontario qui ont été préparés par le docteur Bryce constitueront des témoignages parmi les plus éloquents et durables de son domaine et feront foi de son zèle au nom de la santé publique dans la province de l’Ontario. Ces ouvrages, peu connus et peu lus, sont une précieuse mine de renseignements pour les étudiants en santé publique. »[xv]
Comme le conclura son petit-fils, Andy Bryce, dans un billet de blogue publié le 4 mars 2017, [traduction] « il est facile, en regardant son portrait avec son col blanc rigide et sa moustache de morse, de conclure que c’était un homme vieux jeu, mais rien n’est plus faux : mon grand-père était à la fine pointe de la médecine et de la science à une époque où le changement était constant [xvi]».
[i] Sharon Jaeger, « The Work of Our Hands: A History of Mount Pleasant, 1799-1899, Heritage Mount Pleasant, 2004, p. 213-216, images.ourontario.ca/brant/73276/data.
[ii] « P.H. Bryce, M.D., Brant and Brantford Born Who Made Mark Elsewhere », Brantford Expositor, 20 janvier 1920.
[iii] Ibid.
[iv] George Bryce, A Short History of the Canadian People, London, Sampson Low, Marston, Searle & Rivington, 1887), archive.org/details/ashorthistoryca00brycgoog; Shannon Conway, « George Bryce and Anglo-Canadian Identity, 1880s to 1910s », Manitoba History, vol. 86 (printemps 2018), p. 12-22; Adam J. Green, « Humanitarian, M.D.: Dr. Peter H. Bryce’s Contributions to Canadian Federal Native and Immigration Policy, 1904-1921 », mémoire de maîtrise déposé au département d’histoire de l’Université Queen’s, 1999, www.collectionscanada.gc.ca/obj/s4/f2/dsk1/tape9/PQDD_0007/MQ42624.pdf.
[v] « Toronto School of Medicine », The White and Blue, 29 novembre 1879, p. 4,
[vi] « Toronto School of Medicine », The White and Blue, 24 janvier 1880, p. 4.
[vii] Peter H. Bryce, « A Winter in Paris Fifty Years Ago », The Canada Lancet and Practitioner, vol. 76, no 5 (mai 1931), p. 135-39.
[viii] Ibid., p. 138-39.
[vix] Ibid., p. 136.
[x] « The Death of Princess Alice: Diphtheria – The Kiss of Death », The Sanitary Journal, vol. 3, no 11 (janvier 1879), p. 384.
[xi] Bryce, « A Winter in Paris Fifty Years Ago », op. cit., p. 137
[xii] Maureen K. Lux, « Peter Henderson Bryce », Dictionnaire biographique du Canada, vol. XVI (19311940), www.biographi.ca/fr/bio/bryce_peter_henderson_16E.html; Green, « Humanitarian, M.D. », p. 20.
[xiii] Paul A. Bator, « Edward Playter », Dictionnaire biographique du Canada, vol. XIII (1901-1910), http://www.biographi.ca/fr/bio/playter_edward_13E.html; John G. FitzGerald, « Doctor Peter H. Bryce », Canadian Public Health Journal, vol. 23, no 2 (février 1931), p. 88-91.
[xiv] FitzGerald, « Doctor Peter H. Bryce », p. 90
[xv] Ibid.
[xvi] Ibid.